Septembre 2014 – Italie
Sur le Tagliamento, la rivière alpine au tournant du XXème siècle
Texte : Aurélien Rateau
Dernière étape de nos navigations sur les rivières sauvages d’Europe, le Tagliamento montre à quoi ressemblaient les rivières alpines avant les aménagements du XXème siècle, et notamment la construction des barrages.
Regardez le film de notre expédition canoë sur le Tagliamento
Le Tagliamento est appelée reine des Alpes. Elle prend sa source à près de 1200 mètres d’altitude dans la province d’Udine en Italie et se jette dans l’Adriatique 170 kilomètres plus loin. Chaque année, elle arrache de gigantesques quantités de sédiments aux Alpes et les déposent tout au long de son linéaire. L’eau se fraye difficilement un chemin entre ces amas, isolant ainsi de petites îles très régulièrement soumises aux crues. Les espèces de plantes et d’oiseaux adaptées à cet environnement hostile sont rares… Dernier fleuve alpin libre, le Tagliamento ressemble à ce que devaient être nombre de rivières européennes avant la construction des barrages qui ont bloqué les sédiments.
« Il faut survoler le Tagliamento, en Italie, un des derniers témoins alpins encore libre » : c’est cette phrase lue dans un ouvrage sur les rivières de France [1] qui m’a fait découvrir cette rivière [2]. Quelques mois plus tard, lorsqu’il s’est agi de définir les rivières sur lesquelles naviguer à l’occasion de notre tour des rivières sauvages d’Europe, ce nom est apparu comme une évidence. Un message posté sur le forum de l’association italienne de canoë [3] et l’on nous confirmait la navigabilité de la rivière. Ce serait notre première navigation tant en raison de sa situation géographique à l’amorce de notre tour de l’Europe de l’Est et du Nord que de son régime hydrologique (une bonne partie de la rivière est quasiment à sec à partir du mois de juin).
12 mai 2014, nous voilà maintenant au bord du Tagliamento ou plus précisément de son affluent la Fella dans les pré-Alpes carniques. Et oui, nous n’avons pas quitté les Alpes depuis le passage de la frontière à Briançon. Elles nous ont accompagnés, à notre gauche durant tout le trajet, Turin, Milan, Venise… Et nous nous y sommes enfoncés pour rejoindre Chiusaforte, petite ville à quelques dizaines de kilomètres des frontières autrichienne et slovène. Nous sommes dans le Frioul. Beaucoup d’italiens connaissent cette région autonome aux minorités linguistiques frioulanes, slovènes et allemandes pour y avoir fait leur service militaire à l’époque du rideau de fer.
Le Tagliamento est surnommée la reine des Alpes. En effet, chose unique dans les Alpes, son cours ne comporte pas de barrage de sa source à son embouchure dans l’Adriatique, 180 kilomètres plus au Sud, a-t-on lu. De nombreux scientifiques viennent de toute l’Europe étudier comment une rivière alpine libre se comporte, comment son lit se transforme crue après crue, comment ce mouvement perpétuel entretient des habitats naturels uniques. Notre navigation sera donc placée sous le signe de la géologie, de la géomorphologie pour être plus précis. Pas le plus facile pour commencer nos récits de navigation… Mais, surtout, nous sommes venus voir à quoi ressemblaient les rivières alpines avant le siècle dernier, la fée électricité et ses barrages. Un voyage dans le temps en quelques sortes. Nous sommes aussi venus profiter de l’opportunité rare en Europe de naviguer en canoë des montagnes jusqu’à la mer sans interruption.
Nous sommes quelque peu déconcertés pour notre premier bivouac, sous un pont d’autoroute, en aval d’un seuil construit par l’homme et ses blocs fixés avec des câbles d’acier. Nous serions-nous trompés de rivière ?
La navigation commence le lendemain. A peine quelques kilomètres parcourus, et nous devons négocier à la main le passage d’un nouveau seuil. Les seuils servent à créer une zone calme à l’amont des ponts pour protéger leurs piles des courants puissants. En canoë, les seuils représentent surtout l’opportunité de fracasser le bateau dans les rochers et de finir à la nage dans un courant dangereux. Mieux vaut donc s’arrêter à temps et contourner l’obstacle par la berge (ce qui avec des canoës chargés n’est pas une mince affaire) ou faire passer le bateau « à la cordelle », c’est à dire sans passager, le canoë guidé avec une corde. Mais, où est donc cette rivière alpine libre ?
Nous finissons notre première étape et passons la nuit cette fois sous… un pont de chemin de fer, assidûment fréquenté par les trains de fret. Pour arranger le tout, des rafales de vent nous assaillent. Ambiance hostile… Nous repartons le lendemain. Pas pour longtemps. Un nouveau seuil se dresse devant nous. Le paysage est constellé de routes, d’autoroutes et de voies de chemin de fer. Il est vrai que nous sommes entourés de hautes montagnes et que les infrastructures de transport n’ont d’autres choix que de se concentrer le long de la rivière pour accéder à l’Autriche au Nord.
Notre navigation est placée sous le signe de la géomorphologie, ne l’oublions pas. Rappelons l’essentiel. Le gel, la pluie, la neige et les glissements de terrain arrachent des blocs de pierre aux montagnes. La rivière roule ces derniers vers l’aval des années durant. Leur taille diminue et leur forme s’arrondit progressivement. C’est le phénomène de transport sédimentaire. Et oui, rivières et fleuves transportent de l’eau… et des cailloux. En ces premiers jours de navigation, nous ne pouvons que confirmer qu’à l’amont des rivières, les cailloux sont encore de bonnes tailles et pas franchement arrondis. De gros rochers ponctuent en effet la rivière… et la sérénité des équipages. Quant aux sédiments de petite taille qui filent vers l’aval, ils se font entendre dans les canoës qui agissent comme une caisse de résonance. Mais, allumez les haut-parleurs et tendez l’oreille, vous les entendez aussi !
Les sédiments de petite taille filent vers l’aval… on les entend depuis notre canoë
Nous arrivons à la confluence de la Fella sur laquelle nous naviguions jusqu’alors et du Tagliamento que nous rejoignons. Le paysage s’ouvre quelque peu et la différence de teinte des deux rivières est impressionnante. Les eaux de la Fella sont laiteuses, celles du Tagliamento cristallines. L’explication nous est fournie par Valentina et Flavio, céistes [4] italiens avertis, qui nous accompagnent. Les eaux de la Fella sont chargées en sédiments très fins issus de la montagne. Le Tagliamento comporte quant à lui un barrage quelques kilomètres en amont. Ses eaux ralentissent et décantent dans la retenue au fond de laquelle s’accumulent donc les sédiments. L’eau poursuit sa route, débarrassée des sédiments, cristalline. Le Tagliamento comporte donc un petit barrage. S’il est un fleuve libre, il le doit donc à ses affluents. Le Tagliamento serait-il un usurpateur ?
Vue de notre tout nouveau drone : La Fella, et ses eaux laiteuses, à gauche rejoint le Tagliamento jusqu’ici cristallin à droite
Andrea Goltara directeur du Centro Italiano per la Riqualificazione Fluviale (CIRF) nous en dira plus quelques jours plus tard. A l’époque où les barrages ont été construits, on ne savait pas aussi précisément qu’aujourd’hui que certaines rivières de montagne transportaient des quantités considérables de sédiments. Par la force des choses, on a appris depuis que les sédiments peuvent combler en partie les lacs de barrage et ainsi limiter le volume d’eau disponible pour la production hydroélectrique. Mais en aval aussi, les sédiments posent problème … car la rivière en manque. Au fond d’une rivière, les sédiments jouent en effet le rôle d’un tapis de protection. S’il vient à disparaître, la rivière use le plancher et s’enfonce. Les solutions imaginées jusqu’alors pour réduire l’impact de cette rupture dans la dynamique sédimentaire ne sont pas encore au point. Le barrage du Tagliamento a ouvert ses vannes l’année dernière pour se vider de ses sédiments. Résultat, des tonnes de sédiments déversés dans un laps de temps très court ont colmaté, recouvert, enseveli le lit de la rivière et anéanti la vie sur plusieurs kilomètres. Poissons et invertébrés d’eau vive préfèrent l’eau claire !
A l’entrée de la retenue précédant le barrage du Tagliamento, l’eau décante comme en témoignent les auréoles et les sédiments se déposent au fond.
C’est forts de ces informations que nous arrivons au bivouac où, à l’heure de la toilette, nous réalisons que chargée ou pas en sédiments, l’eau est… froide et que les sédiments amenés par le vent dans la soupe, c’est pas bon…
Nous reprenons la route le lendemain, effectuons un dernier portage sous le pont de l’autoroute, encore elle, et abordons les dernières collines. Nous passons sous le pont de Pinzano qui s’appuie de part et d’autre sur de forts bons reliefs. Foi de céiste, l’endroit eut été parfait pour construire un barrage. Mais pourquoi pas de gros barrages sur cette rivière, comme sur toutes les autres ? Parce que les Frioulans, dans les veines desquels coulent le Tagliamento nous a-t-on dit, se sont fermement opposés à un projet dans le passé. Parce que la rivière a des dimensions trop impressionnantes pour oser la défier et une pente trop faible pour s’y intéresser. Parce que la région est peu peuplée, très pluvieuse et riche en rivières déjà aménagées pour l’hydroélectricité… Les hypothèses ne manquent pas !
Nous installons le camp et notre voyage initiatique se poursuit quand une terrible averse s’abat sur nous. Les sommets sont arrosés par près de 3000 millimètres de précipitation chaque année (pour mémoire, le Mont Aigoual, secteur le plus arrosé de France ne reçoit sur la tête qu’un peu plus de 2000 millimètres par an) avec les épisodes pluvieux les plus intenses au printemps et à l’automne. Nous comprenons la largeur impressionnante que le lit est en train de prendre à son entrée dans la plaine. La rivière coule à toute allure et le débit est actuellement de 200 m3 par seconde, ce qui n’est pas rien. Une crue en 1966 l’a même porté à 4000 m3 par seconde à notre hauteur.
Le lendemain, le lit de la rivière s’élargit encore, plus d’un kilomètre de large par endroit. Arrivés à ce stade, les roches ne sont plus que des galets empilés en quantités considérables. Ils se déplacent chaque année avec les crues et le cours d’eau, qui les a pourtant amenés, a bien du mal à se frayer un chemin. Il se divise en de multiples bras pour exploiter le moindre creux. Si le géomorphologue est ravi, le céiste, lui râle, surtout quand il s’échoue lamentablement sur un banc de galet. Il n’a plus alors qu’à traîner son bateau en réfléchissant fébrilement à ce qu’il va raconter à ses collègues qui ont choisi le bon bras, un oiseau fantastique sur la berge, l’équipier avant qui prenait des photos…
Vue du drone : le lit du Tagliamento mesure plus de 1 kilomètre de large dans la plaine.
Le paysage devient vraiment étonnant, avec un lit de rivière quasi désertique à perte de vue, des veines d’eau multiples, puissantes et d’une couleur à tomber à la renverse. C’est à ce stade qu’on comprend pourquoi le Tagliamento est bien la reine des Alpes. La déconvenue des premiers jours, les ponts, les seuils et les autoroutes, est derrière nous. A n’en pas douter, ce paysage est unique en Europe.
Ne sombrons pas dans l’extase et revenons-en à la géomorphologie, je vous prie… Ce type de rivière s’appelle une rivière à tresse. De nombreux cours d’eau des Alpes présentaient ce type de faciès avant que les barrages ne viennent stopper les galets dans leur folle course vers l’aval. Quand il n’y a pas de barrage, ce sont les extractions de granulats pour la construction qui s’y mettent. Le résultat est le même, la rivière n’amène plus les galets qui protègent son plancher et le lit devenu unique s’enfonce. Non loin du Tagliamento, une rivière s’est enfoncée de 15 mètres depuis le début de… la construction des autoroutes en Italie… Et quand la rivière incisée en vient à menacer des infrastructures, des travaux pharaoniques sont nécessaires pour la remettre à niveau comme sur le Drac dans les Hautes-Alpes [5].
Les rivières à tresse comportent une mosaïque d’habitats, lits de galets nus, îlots sur lesquels poussent saules et peupliers, bras morts… Mais c’est en installant le bivouac que nous prenons connaissance du véritable intérêt de la section à tresse pour l’écologie du céiste. Les bras morts se réchauffent durant la journée et le bain est moins pénible le soir…
Le lendemain, peu après le départ, nous tombons nez à nez avec un chevreuil qui tenait absolument à traverser la rivière devant nous. Il ne s’agit pas de l’animal le plus caractéristique de ce milieu mais c’est néanmoins une rencontre sympathique. Les rivières à tresse, sont en effet un habitat pour toutes sortes d’espèces animales et végétales complètement dépendantes pour certaines des lits de galets, notamment des oiseaux qui pondent à même le sol. Ce sont les crues qui entretiennent ces espaces en empêchant la végétation haute de s’y développer. Si un barrage vient réguler ces crues, le lit se végétalise et ces espèces disparaissent. Nous sommes restés un peu sur notre faim sur ce sujet, la faute aux goélands qui subsistent grâce aux décharges et croquent allègrement les couvées en guise de friandise ? Nous avons quand même fait quelques belles rencontres, un renard, des lièvres et chez les oiseaux, des chevaliers, des gravelots, des guêpiers d’Europe, des mouettes et autres sternes… N’oublions pas les poissons. Une rivière sans barrage leur permet d’aller et venir à leur guise. Les échanges sont indispensables à la bonne santé des populations. Ne parlons pas des poissons migrateurs pour qui la libre circulation est absolument indispensable. Nous apprendrons à ce sujet en fin de navigation que les aloses fréquentent la rivière. Nos cannes à pêche sont restées dans les sacs à l’occasion de cette navigation. Cela ne se reproduira plus…
Un chevreuil qui tenait absolument à traverser la rivière avant nous 😉
Après un dernier bivouac magique sur un îlot au milieu de la rivière, il est temps de savourer une ultime journée la navigation dans la section à tresse. Le courant est encore puissant dans les principaux bras, mais quand ces derniers se rencontrent, attention aux turbulences… Nous sommes parfois bien secoués.
Nous renouons ce soir avec les bivouacs sous les ponts. Une nationale cette fois. Nos amis italiens nous quittent et il leur faut un accès routier pour aller chercher les véhicules restés en amont. Nous en profitons pour nous ravitailler en vue de la section finale de la rivière au sujet de laquelle on nous promet l’enfer.
En effet, il arrive un moment où la pente de la rivière s’amenuise et où l’eau n’a plus la force de pousser les galets. Ils ont alors tendance à s’entasser un peu plus qu’ailleurs et l’eau n’a pas d’autre solution que de s’écouler au sein même des amas. Il reste bien peu d’eau en surface pour porter les canoës. Néanmoins, nous passons sans trop d’embarras peut-être grâce à la forte pluie d’il y a quelques nuits qui a maintenu un niveau d’eau correct. Voilà qui confirme un proverbe bien connu des amateurs de randonnée canoë « no rain, no river ».
Mais, les meilleures choses ont une fin. L’eau n’a plus la force de déplacer les galets. Les canoës non plus. Il n’y a plus de courant. Il n’en dépend plus que de nos bras. Les 25 kilomètres avalés sans effort tous les jours ne sont plus qu’un souvenir. Le paysage s’est refermé. Deux hautes digues arborées nous enferment sur nos canoës et nos pagaies, surtout nos pagaies… C’est à peine si nous trouvons quelques cormorans pour nous distraire.
Nous trouvons néanmoins un bivouac plein de charme. Les cabanes de la plage de sable de Latisana, nous offrent le gîte. Du sable, oui du sable, il y a du sable. Et oui, nous sommes dans la partie finale de la rivière. La pente est faible, le courant est… faible. Le sable peut se déposer là où, plus en amont, il était impitoyablement entraîné par le courant. La rivière, moins puissante dans un lit unique, décrit désormais des méandres. Nous arrivons au terme de notre balade avec les sédiments, de gros blocs parsemaient la rivière en amont, des galets s’accumulaient dans la partie intermédiaire, c’est au tour du sable de se déposer dans la partie aval. Nous ne montons pas les tentes bien décidés à partir de bonne heure et avaler la trentaine de kilomètres qui nous sépare de l’Adriatique pour en finir.
Cette vidéo montre le lien entre l’évolution de la taille des sédiments qui tapissent une rivière de la source à la mer et l’évolution de la pente du cours d’eau.
Le lendemain, nous passons au milieu de Latisana, la première ville à proximité de laquelle coule la rivière. Elle a de tout temps été menacée par les crues de la rivière. Les agrandissements qu’elle a subis récemment la rendent encore plus fragile. Aussi, existe-t-il un projet de construction de bassins de rétention en amont. De grandes piscines capables de retenir une partie du volume des crues seraient construites dans le lit de la section en tresse. Les associations se sont battues, les scientifiques ont argué du caractère exceptionnel de ces rivières et le projet est suspendu. Tous ont mis en avant les limites de la solution proposée. Ils ont rappelé que la meilleure solution pour limiter les dégâts d’une crue est encore de laisser à la rivière son lit d’inondation pour se répandre, toutes les digues construites pour préserver des constructions ou des terres agricoles situées en zone inondable ne manquant pas de renvoyer violemment vers l’aval l’eau des rivières en crue [6].
Il ne nous reste que quelques kilomètres à parcourir jusqu’à la mer. L’eau devient saumâtre [7], les roseaux apparaissent. Des canaux s’ouvrent à droite et à gauche. Les bateaux de plaisance vont et viennent. Et enfin… la mer. Nous profitons du moment et nous remémorons les paysages que nous avons traversés en seulement sept jours et savourons le plaisir rare d’avoir navigué sur une rivière des montagnes à la mer.
Tout était bien en place, des rochers gris au début, des galets gris ensuite et du sable gris enfin. Mais, une surprise nous attend. Sur la plage de Lignano sabbiadoro, le sable est… d’or. D’où vient-il ? Mystère.
Nous étions venus voir à quoi ressemblaient les rivières alpines avant les aménagements hydroélectriques, nous avons trouvé plus : l’éloge des rivières libres. L’apparent chaos de leurs crues régulières leur permet de maintenir des habitats naturels rares pour la faune et la flore. Quant aux hommes, la dynamique sédimentaire libre les prémunit des lourds travaux nécessaires ailleurs pour éviter l’enfoncement du lit. Et n’oublions pas le maintien du trait de côtes. Les côtes sableuses d’Europe ne sont plus alimentées par le sable des rivières bloqué dans les barrages et reculent tempête après tempête, mettant en difficulté de nombreuses constructions [8]. La rivière libre, un partenaire, avec ses humeurs certes, mais sans crise conjugale à l’horizon…
Remerciements
à Nadia Taileb, Jean-Benoit Gamichon, Boris Laur coéquipers de navigation et réalisateurs des vidéos et des photos,
à nos amis de l’association italienne de canoë canadien (http://www.aican.it/), Valentina Scaglia, Flavio Mainardi qui ont navigué avec nous et réalisé certains clichés,
à Andrea Goltara (http://www.cirf.org), Emilio Gottardo (http://www.legambiente.it/) qui ont accepté de répondre à nos questions,
à Arno Rosinach (http://www.lemerlet.asso.fr/), David Prothais, Sofia Aliamet (Eclectic experience) et la famille Rateau pour leur aide à la réflexion, rédaction et diffusion de cette restitution.
Notes
[1] Fleuves et rivières sauvages. Au fil des réserves naturelles, Gilbert Cochet
[2] Un fleuve devrait-on dire puisqu’il jette en mer mais le Tagliamento prend, vous le verrez, des libertés avec les usages.
[4] Hominidés pratiquant le canoë
[5] Voir à ce sujet : http://www.cleda.fr/index.php/projets/projets-en-cours/restauration-du-lit-du-drac
[6] Voir : www.rivernet.org/tagliamento/floodcontrole_f.htm
[7] Quand l’eau douce du fleuve se mélange à l’eau salée de la mer qui n’est plus très loin.
[8] Voir la publication de l’Ifen « Un quart du littoral recule du fait de l’érosion » : http://www.onml.fr/uploads/media/un_quart_du_littoral_recule_du_fait_de_l_erosion_01.pdf