Retour de nav : le Tagliamento 2024
C’est l’histoire de quelques intrépides partis en canoë à la recherche ni plus ni moins que de la … beauté.
La beauté d’une rivière libre sous la pluie et dans la brume, qui fait bientôt claquer des dents.
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La première journée fut brumeuse, puis pluvieuse. Et après une nuit extrêmement pluvieuse et malgré un départ plein d’allégresse, il fallut nous rendre à l’évidence : c’était un … déluge ! Un dernier conciliabule et un repli dans une auberge de jeunesse fut proposé sans qu’aucune objection ne soit formulée.
La beauté d’une rivière libre et menaçante, qui nous oblige à composer avec ses humeurs.
Eh oui, nous avons dû nous éloigner de la rivière deux jours durant pour laisser passer les fortes pluies d’abord et la crue ensuite. Nous les avons mises à profit pour découvrir une nouvelle perspective sur la rivière, la beauté vue du ciel. Et progressivement, le temps revint au beau.
La beauté d’une rivière libre après le crue, dont les eaux colorées nous jouent des tours.
Il restait néanmoins quelques mètres cube dans la rivière quand nous sommes repartis. L’eau est teintée et la profondeur de l’eau est difficile à lire, ce qui vaut quelques aventures aquatiques à une partie de l’équipe avant le bivouac.
La beauté d’une rivière libre à son arrivée en mer, qui change de visages plusieurs fois dans la même journée.
La crise de nerfs n’était pas loin à la fin de cette dernière et éreintante étape (on ne passe deux jours à l’hôtel sans le payer à un moment ou un autre ;). L’Adriatique tant désirée ne se montrait pas et un nouveau virage apparaissait toujours et encore. Jusqu’au moment tant attendu !
Bravo aux intrépides ! Merci au Tagliamento.
Merci aux photographes, Aurélien Rateau, Anne, Marie et Fabrice.