Août 2012 – France
L’Allier, rivière sauvage
Texte : Aurélien Rateau
Itinérance canoë sur l’Allier de Prades à la Loire en août 2012.
Par un beau matin de juillet, nous nous élancions pour une descente de l’Allier, 350 kilomètres de Prades et ses orgues basaltiques (Haute-loire) à sa confluence avec la Loire dans les environs de Nevers
sur un bon vieux canoë old town.
Disons que la descente n’était pas tellement « engagée »
et les tentations multiples.
Arrêt pêche dès les premières heures du voyage devant la chapelle romane de Saint-Germain des Chazes (si mes souvenirs sont bons).
Petite halte gastronomique le deuxième jour à Chanteuges
Pause canard enchaîné à Vichy
(titre de l’article au dos : » des vacances fort normales »)…
Mais, le voyage n’était cependant pas sans risque.
Et il nous réserva son lot de petites frayeurs,
Mais un voyage, fut-il en canoë, c’est avant tout des rencontres
Des rencontres avec la population locale
Des rencontres ornithologiques
et canard de Barbarie… rayonnant
Des rencontres halieutiques
Brochet pêché avec brio par l’équipier arrière
et accueilli avec… réserve par l’équipière avant
Saumon … mort (mais saumon quand même…).
Bref, des rencontres animalières
comme ce chevreuil qui traversa la rivière devant notre nez dans cette section de l’Allier tellement bucolique, entre l’autoroute et la voie ferrée.
C’est aussi
Des belles pierres
Des curiosités géologiques
des paysages urbains
Des grosses flemmes,
comme ce matin où nous ne nous sommes pas levés et avons passé une délicieuse journée à Vichy
avant de nous apercevoir que la rivière était interdite de navigation le lendemain pour cause de compétition de jet ski (fort discrète au demeurant, cf ci-dessous). Ce qui nous contraint à tirer le canoë pendant des kilomètres.
avant un portage des plus sympathiques…
Des photos bidochon (ici encore à Vichy)
Mais c’est surtout, et avant tout … des ponts
En général suivis d’un seuil guère franchissable sur le bateau par ce niveau d’eau.
Moulins
des bivouacs
Une arrivée magique au bec d’Allier.
au fond, la Loire à gauche, l’Allier à droite.
Et des idées vite oubliées, comme celles de remonter la Loire sur 10 km pour récupérer la voiture à Nevers